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Tout sur le prochain album de Nolwenn
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Bouchon
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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 9:32 am

Nolwenn Leroy | "La cavale" (www.chartsinfrance.net)

Une femme cachée. Comme elle le confie dans notre interview, Nolwenn Leroy a voulu sortir de sa « zone de confort » avec son nouvel album "La cavale", principalement écrit et intégralement produit par Benjamin Biolay. Et ça s'entend tout de suite, tant le musicien lui a confectionné un disque profond, aux arrangements irréprochables, ajoutant ses propres influences à un peu d'ADN de la chanteuse. Dès le premier titre, "Loin", la meilleure chanson du projet, le grand écart avec les précédentes chansons de Nolwenn Leroy est flagrant. Pop, avec sa basse funky entêtante et son tourbillon à la flûte celte, qui promet de beaux moments lors des prochains concerts, il propulse l'artiste dans une autre dimension. L'entrée en matière est donc bluffante ! Cependant, si les chansons sont globalement superbes, bien que les ballades soient trop nombreuses, difficile pour Nolwenn Leroy de s'imposer véritablement derrière les mots et les mélodies si caractéristiques de Biolay et Adé (Thérapie Taxi). Ils sont partout, tout le temps, ne s'effacent pas, si bien qu'on entend presque leurs voix résonner, notamment sur "Changer l'eau des fleurs". Heureusement, celle de Nolwenn Leroy, que l'on redécouvre pleine de nuances et plus moderne dans son interprétation, fait toute la différence, s'adaptant avec aisance à tous les genres et aux mots plus directs qui ont été écrits sur-mesure pour elle. Son timbre se fait doux et tendre pour une belle déclaration à son fils sur "Mon beau corsaire", rebondit avec malice sur le groovy "La houle", nous enveloppe de douceur sur "La lune en plein jour" et s'envole sur les synthés solaires de "Brésil, Finistère" (petit bijou pop malgré un texte un peu bancal). Habitée, Nolwenn Leroy se fait plus grave sur le cinématographique "Occident", évoquant le mal logement qui lui tient à coeur, et l'intense "Cavale", dédiée à Christophe avec Brest comme décor somptueux. Un texte plein de poésie, le seul écrit par Nolwenn Leroy, qui nous conforte dans l'idée que la chanteuse aurait eu tout à gagner en prenant un peu plus de place sur le disque. JG

Note : 3.5/5
Ça ressemble à un album sur-mesure mais un peu sage
A écouter : l'imparable "Loin", "Occident", "La cavale", le léger "La houle", "La lune en plein jour"
A zapper : "Tu me plais", fade malgré son texte sexy, "Abysses", la ballade de trop
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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 9:34 am

Nolwenn Leroy : les dessous créatifs de «La Cavale» (eklectikmedia.ca)

L’autrice-compositrice et interprète Nolwenn Leroy dévoile ce vendredi 12 novembre son huitième album intitulé La Cavale. Un opus qui montre une belle continuité artistique tout en offrant un beau mélange de pop électro et de ballades. Un ensemble harmonieux qui donne l’effet d’une montagne qu’on monte et descend au cours d’un voyage et qui nous ramène subtilement au titre choisi pour ce nouveau projet.

Le fruit d’une nouvelle collaboration

Pour ce nouvel album, Nolwenn Leroy a collaboré avec nul autre que Benjamin Biolay dont on peut d’ailleurs entendre immédiatement l’empreinte artistique. Une collaboration qui a permis à l’artiste d’en apprendre beaucoup sur elle-même. Voici ce que l’artiste nous a partagé au bout du fil à propos du travail créatif qui se cache derrière la musicalité des chansons :

« Ben, forcément, on retrouve les natures fortes de la musique de Benjamin Biolay , puisque c’est lui qui a réalisé et produit l’album. On retrouve de très belles cordes comme il sait si bien les écrire, de très belles mélodies comme Le tournis, Tu me plais qui sont des chansons très cinématographiques. Globalement, son idée était de trouver un équilibre sur l’album et d’amener peut-être un peu plus de lumière que ce que j’avais pu avoir sur mes albums précédents. C’est un album fait pour la scène aussi avec, je dirai, une vraie dualité. Je pense qu’on s’est laissé porter par les textes, par nos échanges et les thématiques que je voulais aborder. On a avancé petit à petit et comme Benjamin ça va très vite dans sa tête, à chaque rencontre, à chaque discussion arrivait une nouvelle chanson qui provenait d’une conversation que nous avions eue.

En vérité, on ne s’est pas trop posé de questions, tout était très naturel et assez évident, mais je me suis laissé porter, ce qui ne m’arrive pas souvent. Ce qui est spécial dans ces rencontres, c’est qu’on en apprend beaucoup sur soi-même à travers un album écrit par quelqu’un d’autre. Même dans mon écriture, il y a des choses que je n’arrivais pas à dire avec mes mots et des émotions que je n’arrivais pas à exprimer que lui a réussi à faire, donc j’ai avant tout appris sur moi-même à travers cet album hyper personnel et intime alors que ce sont les seules chansons que je n’ai pas écrites (à l’exception de La Cavale). C’est paradoxal, mais, en même temps, ça prend tout son sens.

Puis, j’ai appris peut-être à me laisser aller un peu plus, à faire confiance et surtout à avoir plus confiance en moi. La façon dont on a travaillé, c’était en toute liberté. Il m’a laissé beaucoup de place et on était vraiment dans l’écoute. Il me disait : Chante comme toi tu veux chanter et pas comme moi j’aimerais que tu chantes donc j’étais libre dans mon interprétation et ça m’a vraiment redonné confiance en moi. »

Pour donner la ligne directrice et le ton de ce nouvel album au public, Nolwenn Leroy a dévoilé il y a quelques mois la pièce Brésil, Finistère qui connaît d’ailleurs un véritable succès en France. Lorsqu’on demande ce qu’une chanson doit avoir pour qu’on la choisisse comme single, l’artiste nous répond :

« Ah la la, c’est dur le choix de single! Ça a toujours été difficile, je n’ai jamais réussi à choisir. C’est vraiment un truc à part le choix du single parce qu’il y a beaucoup de choses qui rentrent en compte. Il y a les radios, le format et des trucs qui sont à des années-lumière de ce que je pense quand j’écris une chanson même si aujourd’hui c’est important d’avoir le bon format pour que ça passe à la radio. Généralement, j’ai du mal de faire des choix, donc c’est un truc que je n’arrive pas à faire. Quand il faut choisir en général, je demande de l’aide. Jamais je ne me dis que cette chanson-là va être un single quand j’écris, mais je devrais peut-être hein?!. Il y a une recette, mais je ne l’ai pas encore (rires)! »

L’importance de l’interprétation

Au-delà des textes et de l’orchestration qui accompagnent les chansons, ce qui continue de faire son effet au fil des années, c’est bien sûr la voix chaude de Nolwenn Leroy qui surprend encore à travers les contrastes qu’elle y apporte. Entre envolées vocales, retenue et voix parlées, nous nous sommes demandé comment elle choisit la manière dont sa voix va se poser sur les chansons et si sa manière de percevoir les chansons a changé depuis qu’elle en écrit :

« Je n’anticipe jamais avant de chanter une chanson la façon dont je vais poser ma voix, ou comment je vais chanter d’un point de vue technique en fait. Je me laisse porter par le texte, par les chansons. Je me laisse vraiment porter par l’émotion, par ce qui va se passer, par l’instant et la spontanéité. J’essaie de ne pas faire trop de prises de voix, parce que plus je chante et rechante, moins il y a de spontanéité et de vérité dans mon chant.

Plus je vais vouloir bien faire et refaire, moins il y aura de ces petites imperfections et ces petits craquements de la voix qui créent l’émotion. Je me mets dans un état où je raconte une histoire. Je ferme les yeux, j’ai des images dans ma tête comme le début d’un film et je me laisse porter. Je pense qu’il faut que la technique soit là comme sorte de soutien, mais qu’on ne la ressente pas dans le chant.

C’est vrai qu’en France, il y a un côté très auteur-compositeur, mais, pour moi, bien interpréter les chansons et les mots, c’est un énorme travail à part entière, et ce n’est pas donné à tout le monde. Pour moi, c’est un tout. Après, est-ce que le fait d’écrire des chansons change ma manière de les percevoir? Je ne sais pas, j’ai du mal à m’en rendre compte peut-être inconsciemment. C’est difficile. À mes débuts, je n’avais pas la possibilité d’écrire mes chansons, c’est venu sur mon second album, mais c’est vrai que c’est important pour moi dans mon parcours de pouvoir écrire mes chansons pour pouvoir m’installer et être dans mon univers. Je ne me serais pas vu faire les choses autrement, mais, voilà, c’est bien que je me nourrisses de tout.

C’est ce que je préfère dans mon métier, c’est qu’on apprend de tout. Je continue d’écrire des chansons, j’en ai d’ailleurs écrit une dans cet album, La cavale, mais j’aime aussi chanter. Mon plus gros album était Bretonne , et c’est un album constitué en majorité de reprises où je chantais des chansons traditionnelles. »

La Cavale

Lorsqu’on écoute les précédents albums de l’artiste, on peut y déceler une belle prédominance de violon et de piano qui sont à la fois des instruments qu’elle aime beaucoup, mais qui font référence aussi à ses années de conservatoire. Par contre, lorsqu’il est question de nature profonde et d’empreinte artistique, Nolwenn la définirait plus à travers la harpe qui figure également beaucoup dans son répertoire, mais qui ramène également l’artiste à ses racines bretonnes.

«Je dirais qu’au-delà du violon, pour moi, c’est la harpe qui a une grande place dans mes albums et les instruments celtes qui ont pris une place énorme dans mon travail et dont j’ai beaucoup de mal à me passer aujourd’hui. J’adore cette sonorité qui me touche au cœur. Ce sont des instruments incroyables qui permettent de faire plein de choses et pas forcément dans un but traditionnel. Il y a une vraie modernité dans la harpe qui est une vertèbre de la voix humaine. On retrouve aussi la harpe sur plein d’albums que j’adore comme ceux de Florence Welch. Il y a quelque chose de très moderne, de très féminin et de sexy à la fois.»

Au fil de sa carrière, Nolwenn Leroy est une artiste qui a su explorer différents univers musicaux allant du folk à l’électro ou encore de la pop au celtique, mais est-ce que cette traversée des genres musicaux ne serait pas un moyen pour la musicienne de se sentir plus libre artistiquement et de se réinventer plus rapidement album après album? Voici ce qu’elle répond :

« Bien sûr! C’est ce que je me dis toujours à chaque album! C’est du renouveau dans la continuité en fait, c’est-à-dire à la fois surprendre sans déstabiliser pour autant et je dirais garder son ADN et proposer quelque chose. Mon univers, ce sont des racines et des influences pop, et c’est sûr que la musique celtique a pris beaucoup de place de part cet album un peu concept qui a pris beaucoup de place dans mon histoire de bretonne, mais, finalement, la musique celte est à la base de la musique pop et du punk et il y a une cohérence globale. Je pense que j’ai toujours aimé plein de styles différents et, pour moi, une bonne chanson est une bonne chanson peu importe le style. »

Les premiers pas au petit écran

Outre la musique, Nolwenn Leroy a fait ses premiers pas à la télévision en tant que comédienne dans la série policière française Capitaine Marleau (Saison 4). Un projet pour lequel elle a pris beaucoup de plaisir et qui risque de changer ses performances sur scène.

« Ça fait longtemps que j’avais envie de me lancer, mais j’attendais le bon projet et j’étais vraiment focus sur ma musique, donc j’attendais le bon moment. J’ai été contactée par Josée Dayan pour faire un rôle dans Capitaine Marleau ,qui est une série que j’adore parce que je suis fan de Corinne Masiero (l’interprète de Capitaine Marleau), j’aime la personne qu’elle est. Je ne pouvais pas refuser cette opportunité. J’ai adoré travailler à ses côtés. Josée et Corinne ont été d’une bienveillance incroyable et je n’aurai pas pu rêver mieux comme première expérience, à tel point que j’ai envie de recommencer. J’ai adoré l’état dans lequel j’étais à ce moment-là et de me lancer aussi dans quelque chose de différent. Je ne provoque jamais les choses, je fais confiance à mon instinct et au temps.

Est-ce que ça va changer quelque chose dans mes performances sur scène ? Justement, je me posais la question. Je pense que ça apporte quelque chose de différent, peut-être pas dans le fait de performer sur scène , mais dans l’interprétation et dans le fait d’incarner un personnage. Ça fait appel à certaines émotions que l’on peut ressentir quand on est chanteur, mais pas totalement parce qu’il y a d’autres choses qu’on ressent quand on est acteur. On apprend d’autres choses, mais je pense que ça peut changer mon interprétation.

Justement, il y a une chanson un peu cinématographique dans mon album comme Le tournis où, à un moment donné, je parle et c’est un côté un peu plus d’actrice dans cette chanson, donc peut-être que oui dans cet aspect-là, mais, de toute façon, on se nourrit toujours des expériences que l’on peut vivre. Donc, ça ne change pas nécessairement quelque chose , mais apporter quelque chose, oui certainement. »

Le huitième opus de Nolwenn Leroy , La cavale , est maintenant disponible en magasin ainsi que sur toutes les plateformes de téléchargement.
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Bouchon
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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 9:36 am

#CRITIQUE : NOLWENN LEROY S’ÉVADE SUR L’ALBUM “LA CAVALE” (the-melting-pop.blogspot.com)

19 ans après sa participation à la Star Academy et alors que l’émission fête cette année ses 20 ans avec une série de primes diffusés sur TF1, Nolwenn Leroy poursuit sa route. Proposant aujourd’hui son huitième album “La Cavale”, la chanteuse s’entoure de Benjamin Biolay pour donner un coup de boost à son univers. Comme en témoignait déjà le premier single “Brésil, Finistère” dévoilé plus tôt cette année, Nolwenn prend quelques risques et ça paye… On vous en parle dès maintenant sur The Melting POP.

“une évasion vers de nouvelles terres plus qu’une renaissance”

Musicalement, lorsqu’on pense à Nolwenn Leroy et qu’on n'est pas un fan invétéré de la chanteuse, on pense d’abord à son titre post Star Ac’, l’inoubliable “Cassé” ou encore à son album de chansons bretonnes. Pourtant, après 19 ans de carrière et avec 7 albums au compteur avant la sortie de “La Cavale”, l’artiste a prouvé qu’elle pouvait faire beaucoup de choses. Entrée dans le cœur des Français grâce à sa simplicité et sa classe, Nolwenn est une artiste qui met d'abord son art en avant et c’est devenu rare dans le paysage actuel. Ayant réussi à trouver sa place sans pour autant devenir une superstar, elle a tracé route parfois en prenant des risques (“Le Cheshire Cat et Moi”) mais aussi en proposant des projets qui ont peut-être participé à la ranger dans une case qui a contribué à l’éloigner du grand public et d’une audience moderne (“Folk”, “Gemme”, …). De ce fait, malgré un public fidèle, Nolwenn Leroy n’est pas l’artiste la plus bankable de l’histoire de la POP mais avec son dernier album “La Cavale”, paru le 12 novembre, elle réussit à moderniser son image tout en restant fidèle à ses racines. Devenue sur ce nouvel album, la muse de Benjamin Biolay qui avait déjà produit par le passé, plusieurs titres pour une certaine Élodie Frégé, Nolwenn donne un coup de boost à son univers. En effet, pour la première fois depuis longtemps, l’artiste bouscule l’auditeur avec des sonorités plus POP et plus pétillantes. Dans ce registre, on peut bien évidemment citer “Brésil, Finistère”, un premier single qui a rythmé notre été mais le plus bel exemple s’intitule “Loin” et c’est la piste qui ouvre ce nouvel album. Dansant et vibrant, “Loin”, est pour Nolwenn un véritable renouveau tant dans la mélodie que dans l'interprétation. Impossible à l’écoute du titre de ne pas être surpris et impossible également de ne pas d’emblée partir en cavale avec la chanteuse qui s’amuse sur ce projet à déconstruire l’image un peu désuète qui lui colle injustement à la peau. Souvent bien pensée (“La Houle”) cette prise de risque donne de l’éclat à la chanteuse et même si la POP ne lui va pas toujours comme un gant (“Changer l’eau des fleurs”), elle contrebalance en proposant ici et là, des grands titres qui renforcent encore plus sa réputation de grande chanteuse française. De fait, avec “Le Tournis”, “Mon beau corsaire” destiné à son fils ou encore avec “Occident” une piste engagée, Nolwenn n’a pas à rougir et on retrouve dans la subtilité des textes et dans sa manière de les chanter ce petit quelque chose qui a fait la grandeur de Françoise Hardy. Surprenant, sans pour autant fourvoyer son parcours, “La Cavale” est pour Nolwenn et dans sa carrière, une évasion vers de nouvelles terres plus qu’une renaissance. Lui permettant de moderniser son image, il renforce également sa crédibilité artistique et si vous doutiez encore, on vous conseille de lancer l’album en oubliant un instant celle que vous vous apprêtez à écouter… Dépaysement garanti !

La note : 15/20 - une prise de risque réussie

Les titres à écouter en boucle : “Loin”, “Le Tournis”, “Brésil, Finistère”, “La Houle”
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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 9:41 am

Critique / « La Cavale » (2021) : Nolwenn Leroy ouvre les fenêtres (bullesdeculture.com)

Nouvel album pour Nolwenn Leroy ! Composé par Benjamin Biolay, La Cavale est sorti le vendredi 12 novembre après des mois de dure attente pour les fans. La chanteuse a d’ailleurs savamment su le teaser. L’avis et la critique musique de Bulles de Culture.

Nolwenn Leroy lance La Cavale, un nouveau disque romantique

Nolwenn Leroy figure sans interruption depuis 2012 dans le classement des personnalités préférées des français publié par le JDD.

Quatre millions d’albums vendus, des tournées pour chaque ère de sa carrière et des duos avec les plus grands : Johnny Hallyday, Céline Dion, Lionel Richie, Seal, Sting, Laura Pausini, Luz Casal, Patrick Bruel et d’autres.

Ce n’était pas prévu au départ mais le premier titre de ce nouveau disque sorti le vendredi 12 novembre a été dévoilé le 2 juillet, juste à temps pour accompagner les estivaliers. C’était Brésil Finistère et cela reste notre coup de cœur absolu de La Cavale.

Après, il y a eu plusieurs interviews radio, un superbe second titre Le tournis dévoilé le 14 septembre et une apparition anecdotique dans l’épisode Claire obscure de la série Capitaine Marleau sur France 3.

Nolwenn Leroy reste poético-musicale, transmet dans chaque chanson sa joie de revenir sur le devant de la scène. Elle y chante des serments d’amour à des amours vivants ou perdus, comme celui pour Marin, son fils dans Mon beau corsaire.

La Cavale est romantique, douce, enlevée et existe dans un format plutôt court. La durée du disque n’est, en effet, pas extraordinaire et il s’évapore vite. Néanmoins, il a ce pouvoir d’adoucir les soirées et tournera sur nos platines, surtout les pistes Abysses et Changer l’eau des fleurs.

Du renouveau avant de remonter sur scène

Elle l’avait annoncé : Benjamin Biolay apporte du renouveau dans l’univers de Nolwenn Leroy, qui tournait depuis deux disques autour des bateaux, des sirènes et des terres bretonnes.

Bonne idée de ne pas casser la corde mais maintenant, on attend de voir ce que La Cavale donnera sur scène.

Nolwenn Leroy n’a pas encore les dates exactes, mais a promis de démarrer sa nouvelle tournée au printemps pour ne pas rater le coche des festivals d’été.

Notre avis ?
En écrivant et composant sur-mesure l’album La Cavale pour Nolwenn Leroy, Benjamin Biolay offre à l’artiste de nouvelles sonorités tout en respectant l’essence de sa personnalité d’artiste.

En savoir plus :
La Cavale, le nouvel album de Nolwenn Leroy (Polydor/Universal Music), est disponible depuis le 12 novembre 2021 en version physique avec deux pochettes et aussi sur toutes les plateformes de téléchargement légal
La chanteuse est récemment réapparue aux côtés de plusieurs de ses collègues de la Star Academy saison 2 pour les besoins du second prime time consacré aux vingt ans de l’émission par TF1 le samedi 6 novembre 2021 à 21h05
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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 9:45 am

La cavale *** (www.lesoleil.com-Quebec)

Pop, Nolwenn Leroy

Comme l’esthétique de la pochette le laisse présager, il y a quelque chose de rétro, presque kitsch, dans ce huitième album de la chanteuse bretonne. Celui-ci s’ouvre sur une chanson pop avec des accents disco qui reviennent dans plusieurs compositions. Au fil des onze titres d’où émane un franc désir d’évasion, l’artiste alterne entre des rythmes dansants et des pièces plus posées mettant en valeur sa voix douce et experte. Nolwenn Leroy a collaboré avec Benjamin Biolay pour créer des textes où elle se dévoile plus intimement que jamais, comme dans Mon beau corsaire, une composition dédiée à son fils. Tu me plais, qui se distingue au niveau instrumental grâce à la guitare et le piano, est pour sa part un message sensuel à son amoureux. Enfin, à travers cet univers intime, Nolwenn Leroy prend le temps de se soucier du malheur des moins fortunés dans les paroles d’Occident.

Valérie Marcoux
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momone
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Message par momone » Dim Nov 14, 2021 10:49 am

Merci bouchon bonne critique :D

Danielle Grolier
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Message par Danielle Grolier » Dim Nov 14, 2021 10:53 am

Une critique mi figue mi raisin pour moi. Mais c'est un premier pas dans ce genre de publication :

Nolwenn Leroy prend le temps de se soucier du malheur des moins fortunés dans les paroles d’Occident.
Bon 3 étoiles malgré tout

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Message par Bouchon » Dim Nov 14, 2021 6:08 pm

Le Figaro Magazine du 12/11

Image
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Message par Bouchon » Lun Nov 15, 2021 1:48 pm

Nolwenn Leroy, «La cavale» 4/5 (www.lesoir.be)

Même s’il y a encore une petite réminiscence bretonne dans « Loin », le titre signé par Adelaïde de Therapie TAXI, ce nouvel album de Nolwenn, réalisé et majoritairement écrit et composé par Benjamin Biolay, nous offre un joli bouquet de chansons françaises de fort belle facture, à la fois intemporelles, gracieuses et délicates. Nolwenn se révèle finalement beaucoup au travers de ces textes confectionnés sur mesure, à commencer par ce « En Occident » social et engagé. On peut parler de dentelle qui habille la voix sensible de la chanteuse qui nous parle d’amour avec une belle mélancolie. La reine Leroy est définitivement une artiste rare au parcours sans fautes.

Par Thierry Coljon et T.C.
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Danielle Grolier
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Message par Danielle Grolier » Lun Nov 15, 2021 8:10 pm

Quelle jolie critique et écrite avec élégance , merci la Belgique :P

je la mets sur mon Facebook

Le figaro magazine : un bel article avec jolie photo merci Véronique

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