Le CD « Histoires naturelles » : convaincant

Il y avait un côté variété fatale jusque là chez Nolwenn Leroy. Telle une diva gothique, la chanteuse donnait de la voix avec une gravité qui tranchait avec son jeune âge, au point de s'embourber dans des chansons poussiéreuses. Cette fois, c'est de la pop nourrie au grand air que l'on entend dans « Histoires naturelles ».
L'artiste s'est fondue avec délice dans l'univers lumineux de Laurent Voulzy, dont on retrouve instantanément la patte avec ses guitares en apesanteur et ses chœurs en mille feuille sur « NolwennOhwo ! », ou ses mélodies délicates qui font de « Reste encore » ou de « l'Enfant cerf volant » de belles réussites. Parfois, pourtant, sur quelques morceaux, on sent que Nolwenn veut conforter son auditoire en donnant de la voix avec technicité mais sans originalité. Des moments qui font regretter que Laurent Voulzy n'ait pas écrit et réalisé tout l 'album.

Magnifique, envoûtant, somptueux, baroque, romantique... les qualificatifs ne manquent pas pour saluer la sortie du nouvel opus de la charmante Nolwenn, gagnante de la Star Academy 2. Un album qui livre des trésors de musique et met en exergue sa voix aérienne et puissante. Laurent Voulzy, qui a grandement participé à la création de cette galette, confie : « Je trouve que cette fille a quelque chose de magique ... »

Evidemment, c'est Nolwenn de la Star Ac', et on se pince le nez. Oui mais voilà, ce disque a été supervisé et en bonne partie écrit par Laurent Voulzy. On entend donc des semis d'étoiles plutôt que des pailletttes, des murmures sincères plutôt que les performances vocales obligatoires dans le genre real TV. Tout n'est pas parfait dans cet album, mais il pourrait bien réconcilier des générations et des esthétiques jusqu'ici un peu fâchées. Et, débarbouillée de ses obligations télévisuellles, Nolwenn trouve un ton vraiment attachant. (E.M.)

Après un premier album décevant, aux chansons formatées et signées à la va vite par l'écurie Atletico, on n'attendait pas grand chose de Nolwenn. D'autant qu'entre temps, trois générations de star académiciens s'étaient succédées avec plus ou moins de bonheur, laissant toute souveraineté à Jenifer, l a seule a avoir finalement tiré son épingle du jeu, en dépit de capacités vocales limitées, d'une personnalité discrète et d'un répertoire très contestable. C'est dire si la surprise de ce nouvel album de Nolwenn, supervisé par Laurent Voulzy et le subtil arrangeur Franck Eulry est de taille. A commencer par les superbes visuels signés Laurent Séroussi et dévoilant (au sens propre) une Nolwenn entourée d'inquiétantes créatures, en femme fatale mystérieuse et animal à souhait. Et le contenu n'est pas en reste, puisque le très rare Laurent Voulzy a composé pas moins de cinq chansons (une prouesse quand on connaît son rythme de travail), entraînant dans l'aventure le discret Kent sur un titre (« L'enfant cerf-volant »), et son alter ego Souchon sur deux autres, dont le très atypique et réussi premier extrait, « Nolwenn Ohwo ! »» , un un tube dans la pure tradition du « rockcollectionneur » de popsongs. Pour le reste, hormis quelques chansons originales, dont la belle mélodie pour princesse « Endormie » signée Julien Voulzy, ou la moins réussie « Rien de mieux au monde » d'Antoine Essertier, la chanteuse s'est attelée à écrire elle-même les adaptations de chansons anglo-saxonnes, certes avec une maladresse liée à son jeune âge et à son manque d'expérience, mais largement compensée par une sincérité évidente. On lui pardonne aisément tant le résultat final est malgré tout cohérent, élégant et aérien d'un bout à l'autre : bref un changement de cap salutaire et d'autant plus réussi que son public semble l'avoir suivie dans ses choix ambitieux. Bravo ...ohwo ! (E.C)

Après un long silence, Nolwenn Leroy revient avec "Histoires naturelles", une collection de treize nouvelles chansons réalisées par Laurent Voulzy. La métamorphose est complète. Nouvelle voix, nouveau look, nouvelles sonorités pop, nouvelles ambitions. A 23 ans, l'Auvergnate, qui signe de sa plume la moitié de ces Histoires naturelles, montre qu'il y a une vie après la Star Academy.

Nolwenn Leroy "Histoires Naturelles"
Réalisé par Laurent Voulzy qui lui avait déjà écrit "Suivre une étoile" ,"Histoires naturelles" montre une artiste épanouie. Le single Nolwenn Ohwo !, la plage titulaire dont elle signe le texte et "Le rêve des filles" révèlent une sophistication pop parfaitement maîtrisée. Impliquée de bout en bout, Nolwenn ne calcule rien et même si elle regarde encore en arrière (les ballades "Mon ange" et "Mélusine"), elle dévoile ici son vrai visage. Vu son statut, on peut parler ici de risque.

Bon, allez, lançons-nous. A notre grand étonnement, le 2ème album de Nolwenn est un excellent disque. Attractif, accrocheur, fort classe. Comme Nolwenn elle-même. (Sam Christophe)

Objectivement, l'album est superbe. Treize titres s'enchaînent selon un crescendo bien calculé, passant de l'intimisme feutré à une ampleur réelle, envoûtante et en accord avec l'univers de la belle gagnante de la seconde saison de Star Academy (promotion 2002). Avec les signatures qui y apparaissent, cela n'a rien d'étonnant: Laurent Voulzy, Alain Souchon, ou encore Kent, se partagent la paternité de la plupart des titres d'Histoires naturelles. Nolwenn Leroy a bien fait d'attendre trois ans pour accoucher de ce second opus, nettement moins formaté que le premier.

Voici un bien bel album, qui prouve qu'il y a une vie possible après la téléréalité. Pour autant, comme Nolwenn, qu'on ait vraiment du talent ...
Il n'est qu'à mettre ces « histoires naturelles » que nous offre Nolwenn sur la platine, et d'entendre les premières notes de « L'enfant cerf-volant », pour comprendre que Laurent Voulzy a mis son grain de sel là-dedans. C'est un son, un univers de mots et de notes à nul autre pareil, et c'est à son initiative que, rareté dans sa carrière, il a décidé d'en faire profiter quelqu'un d'autre que lui-même ou le fidèle Souchon ... Mais c'est un privilège que n'a pas volé la gagnante de la « Star Academy 2 ». C'est certain, Nolwenn Leroy, à peine 23 ans, est une vraie artiste, et montre déjà une belle maturité. Le timbre de sa voix, allié à sa sensibilité, font merveille dans le vent pop qui souffle sur tout l'album.
Celui-ci est fort de treize chansons au rang desquelles « Reste encore » (signée Laurent Voulzy), « Endormie » (signée Julien Voulzy, le fils de Laurent) et « J'aimais tans l'aimer » (concocté par le duo Voulzy-Souchon) sont de véritables bijoux.
Pour une fois, on se baisse jusqu'à terre pour remercier la téléréalité de nous avoir révélé cette jeune femme au talent mieux que prometteur.

Révélée par la deuxième édition de Star Academy, Nolwenn Leroy revient après une absence de près de deux ans. Le temps pour elle de peaufiner, aux côtés de Laurent Voulzy et Alain Souchon, un nouvel opus qui lui ressemble. C'est frais, c'est jeune, c'est pop, ça pétille et c'est plein de peps. Les Histoires Naturelles que Nolwenn Leroy vous chante avec son timbre à nul autre pareil vous entraînent dans son univers fait de mystère, de contes et légendes, de poésie et de fantastique... La voix de Nolwenn s'envole sur des mélodies légères, pures, aériennes et envoûtantes. Les textes sont brillamment écrits, pleins de subtilité et de métaphores. Le tout se fond en une savante alchimie qui confine à la perfection. Bref, cet opus reflète avec une parfaite cohérence l'image d'une jeune femme parfaitement affermie et d'une artiste en pleine évolution.
En France, Histoires Naturelles est déjà disque de platine et le single Nolwenn Ohwo est entré directement à la première place des charts. Nolwenn assoit son succès également en Suisse et au Benelux ou album et single se portent à merveille. Belle récompense pour la jeune femme qui s'est totalement investie dans ce nouvel opus; elle signe plusieurs titres, a conçu les visuels, et gère elle-même sa promo tout en prenant le temps de rencontrer ses fans...

De tous les vainqueurs "classiques" de téléréalité musicale, Nolwenn Leroy est sans aucun doute la plus accomplie. Car outre sa très étonnante tessiture vocale (du relief, de la puissance, mais aussi une extrême subtilité dans la douceur), elle passe d'un registre à l'autre avec une aisance rarissime. Digne de Kate Bush quand elle reprend Running up that Hill, poignante dans sa superbe adaptation acoustique du difficile Time after Time de Cindy Lauper, transportée lorsqu'elle entonne l'hymne formidable que lui a composé Laurent Voulzy (qui apparaît le temps d'un duo), elle surprend à chaque chanson. (B.A)